Proverbe brésilien et porte-manteau italien

Après M'être brouillé avec Mon ex-ami l'ex-grand duc du Luxembourg, voilà que c'est mon homologue français qui m'irrite la glande à fâcherie. Figurez-vous que je n'ai pas été invité à son prétendu mariage qui a été annoncé partout mais qui ne serait pas officiel, on attend qu'il y ait une grève pour être sûr et patati patata.

De toute façon Je n'y serais pas allé, car J'ai horreur des cérémonies dès lors qu'elles ne Me sont pas exclusivement consacrées. Non seulement le prétendant n'est pas Ma tasse de thé, pour des raisons que J'ai déjà expliqué plus haut, mais alors sa fiancée: elle se dit de gauche, elle chante, elle a les lèvres éxagerément pincées, et son ex-métier consistait à porter des chiffons "créés" par de mégalomaniaques imbéciles qui se prennent pour des artistes, tout ce que Je déteste. J'en rirais si ce n'était pas si triste et si J'en avais quelque chose à secouer. Un mannequin de gauche, c'est comme un cochon qui veut passer un CAP en charcuterie: une version particulièrement perverse du syndrome de Stockholm.

La cérémonie ensuite: un vin d'honneur où l'on doit côtoyer des manants ivres de piquette qui se racontent les derniers sketches de Bigard (autre insupportable ami de Sarkozy qui risque par le plus grand des malheurs d'être invité et de faire lesdits sketchs lui-même, et de raconter celle du Pape qui lâche une caisse, penser à emmener un tournevis pour lui ouvrir le ventre et l'énucléer si Je suis invité), une cérémonie religieuse même pas en latin où le curé n'invite  plus à chasser les hérétiques, ce qui serait autrement plus amusant que les traditionnels divertissements plébéiens où la régression le dispute au mongolisme le plus avancé.

Bref, comme le veut un proverbe bien connu des affidés du Tyran: l'amour rend aveugle, mais le mariage rend la vue. Si l'on pousse le raisonnement, la première dame de France risque de recouvrer la vue ou simplement de baisser les yeux pour réaliser ce qui lui arrive, de demander le divorce, d'être à nouveau de gauche, de re-chanter, de se faire gonfler les lèvres ou tout autre partie gonflable de l'anatomie féminine, bref que des perspectives extrêmement réjouissantes. Si j'avais été Nicolas, je me serais marié avec Britney, elle est tellement souvent à la une des meilleurs journaux politiques français (Public et Paris-Match) qu'on ne serait même pas au courant qu'il ya des pauvres et des mouvements sociaux.

Subséquemment, le Tyran, dont la clairvoyance est infinie, interdit le mariage entre un homme et une femme, et l'autorise exclusivement avec des cochons diplômés.